Actuellement, le marché immobilier est très compétitif. Ceci dit, pour réussir à vendre un terrain rapidement et sans difficulté, il convient de partir du bon pied. Autrement dit, réaliser une vente de terrain nécessite le respect de certaines étapes.

Consulter le PLU et procéder au bornage

Tout d’abord, toutes les activités relatives à une vente immobilière ne peuvent pas se passer de la consultation du (PLU) ou du (POS). Il est à savoir que le Plan Local d’Urbanisme ou le Plan d’Occupation des Sols sont les principaux documents de planification de l’urbanisme au niveau communal. Pour les consulter, il suffit de se rendre à la mairie. En fait, c’est important pour garantir la réussite d’une vente immobilière. En d’autres termes, ils déterminent la faisabilité du projet de la vente de terrain en question.

Par ailleurs, il faut également passer au bornage du terrain. Ce dernier est essentiel afin d’éviter à l’avenir les conséquences désavantageuses et les risques rattachés à la vente ou à l’achat du terrain. À ce sujet, le recours à un géomètre-expert est suggéré.

Penser à la valorisation du terrain

Après avoir effectué le bornage du terrain, il convient par la suite de valoriser le terrain à vendre. Pour servir d’aide, n’hésitez pas à recourir un agent immobilier ou un notaire. Car la détermination de la valeur exacte d’un terrain nécessite le respect de quelques conditions. Par exemple, le prix du terrain à vendre peut varier de temps à autre selon la commune où se situe le terrain. Puis, il sera aussi fixé par mètre carré ou en tenant en compte de la valeur du lot.

Par rapport à cela, afin de ne pas sous-évaluer ou surévaluer le terrain, une étude au préalable de ses principales caractéristiques est indispensable. Notamment, les atouts avantageux du terrain qui le distinguent des autres.

S’assurer de la viabilisation du terrain à vendre

Pour être à la hauteur des attentes des acheteurs, il faut miser du temps à assurer la viabilisation du terrain. Ainsi, il est conseillé de s’informer sur les servitudes du terrain. Pour être un peu plus clair, s’assurer que le terrain est constructible et permet facilement le raccordement aux réseaux d’eau, de gaz ou d’assainissement. Ensuite, il est également primordial de s’intéresser aux conduites d’électricité.

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D’ailleurs, une propriété bien représentée et bien entretenue attire davantage les acheteurs en matière de vente immobilière. Alors, autant en profiter pour se démarquer de ses concurrents.

Diffuser une annonce de vente du terrain

Maintenant, il est grand temps de lancer la vente du terrain. Pour ce faire, il suffit de diffuser des annonces sur les divers médias. En outre, confier la tâche à une agence immobilière reste aussi une meilleure alternative. À ce propos, il est à noter que les sites spécialisés dans le secteur de l’immobilier sont nombreux. C’est pourquoi, il faut toujours se mettre en garde vis-à-vis des fluctuations des prix.

Par ailleurs, faute de moyen financier ou tout simplement par pure envie, rien n’empêche de vendre son terrain en solo. C’est-à-dire, vendre le terrain entre particuliers et sans l’aide d’une agence.

Pour terminer, le recours à un notaire est indispensable lors d’un compromis de vente immobilière. Et concernant une vente de terrain, l’authentification de l’acte de vente est entièrement de sa responsabilité.

Prendre en compte les diagnostics complémentaires et la fiscalité

Avant la mise en vente, il est utile d’intégrer au dossier des éléments techniques et réglementaires souvent négligés par les particuliers : l’obtention d’un étude géotechnique et certificat d’urbanisme permet d’anticiper les contraintes liées à la nature du sol, la topographie et l’emprise au sol possible. Une étude géotechnique ou diagnostic de sol renseigne sur la portance, le risque de tassement ou la présence de couches instables, informations précieuses pour des acheteurs potentiels et pour estimer les coûts d’aménagement. De même, demander un extrait cadastral et vérifier le zonage ou les prescriptions locales (par exemple le coefficient d’occupation des sols ou les limites d’implantation) facilitera la compréhension de la constructibilité réelle du terrain et évitera des négociations longues en cas de restrictions inattendues.

Parallèlement aux aspects techniques, la fiscalité et les obligations déclaratives influencent fortement la transaction : il faut anticiper la taxe d’aménagement, la taxe foncière et l’impact d’une éventuelle plus-value lors de la revente. Préparer un état des charges fiscales et des éventuelles exonérations locales rassure les acquéreurs et optimise la négociation. Enfin, pensez à rassembler les documents relatifs aux risques naturels ou technologiques et aux servitudes d’utilité publique afin d’éviter les surprises après signature. Pour approfondir ces vérifications et accéder à des fiches pratiques et simulateurs utiles, consultez les ressources dédiées à retrouver sur www.recherchimmo.com